mardi 23 février 2010

Mauvaises nouvelles

Bonjour à tous, chers lecteurs de Terrefaf,

Suite à des raisons personnelles, je suis contraint de stopper mon blog pendant une période indéterminée.

J'en suis le premier désolé, le contenu du blog restera visible en vue d'une reprise future.

Merci de votre compréhension.

mercredi 17 février 2010

Nabe sur le politiquement correct chez FOG

Céline est mort, mais Nabe est plus que jamais vivant, sondant les sous-sols des réalités Françaises. Paru en 2010, "l'homme qui arrêta d'écrire" est le dernier bouquin de Nabe, présenté ici. Nabe est un écrivain mystique, le livre (le vrai!), est pour lui d'essence transcendante, c'est intrinsèquement un asbolu :


NABE - FOG - 1/2 - Partie 1 : L’homme qui arrêta d’écrire


NABE - FOG - 2/2 - partie 1 : l’homme qui arrêta d’écrire

Continuité de l'émission : débat sur le politiquement incorrect. Débat stérile, où Georges Frêche, abeille courtisane qui butine ou elle peut, est accusée d'antisémitisme pour avoir dit de Laurent Fabius qu'il a "une tronche pas très catholique". Nouvelle apport dans loi de Godwin : dans tout discours où l'on parle de liberté d'expression ou de politiquement incorrect, la probabilité de parler de Dieudonné s'approche de 1. S'ensuit ensuite les propos d'antisémitisme, puis selon les humeurs "fachos, nazis, hitler, pétain...etc".

Certaines réflexions de ce débat nécessitent, en ce temps de Carême, le jeûne.
Franz-Olivier Giesbert, devant les propos salutaires de Nabe sur Israël, l'Iran et l'arme atomique, lance les anathèmes habituels et conventionnels sur Ahmadinejad. Selon lui, "Israël ne se compare pas à la Palestine". NDLR : Il y en a un qui massacre un autre peuple, voila la différence monsieur FOG. Quant à la volonté pour l'Iran de destruction présupposée d'Israël, elle n'est que fictive, les médias Occidentaux ont, comme à leurs habitudes, déformés à leur guise les propos du président Iranien.
Patrick Kluckman, lui, se dit sioniste. Au moins, c'est un aveu qu'il ose confesser avec fierté. Il ne le cache pas. "Faute avouée à demi pardonnée", dirait-on.. mais ce proverbe appel à la reconnaissance de sa faute et à la repentance. Courage Patrick!
Autres invités : Bernie Bonvoisin, un peu effacé pendant ce débat, Philippe Tesso au langage pompeux, et Gilbert Collard.


NABE - FOG - 1/2 - Partie 2 : Le Politiquement incorrect


NABE - FOG - 2/2 - Partie 2 : Le politiquement incorrect

mardi 16 février 2010

Alain Soral : entrevue de l'actualité


Alain SORAL - entretien de janvier - partie 1/2


Alain SORAL - entretien de janvier - partie 2/2

Alain Soral, questionné par Egalité et Réconciliation.
Il parle dans cette vidéo de janvier 2010 d'un exemple de musulman patriote : Albert Ali. C'est un écrivain français, patriote et musulman. Il est l'auteur de deux livres : "Entrée interdite au animaux et aux femmes voilées" et "Marianne m’a tuer".

Il nous livre ici sa vision d’un Islam enraciné :

Partie 1 :Présentation d’Albert ALI, être musulman, les minarets en question.

Entretien avec Albert ALI - Partie 1/3

Partie 2 : D’un Islam enraciné.

Entretien avec Albert ALI - Partie 2/3 - D'un Islam enraciné

Partie 3 :Le patriotisme face au mondialisme, l’immigration.

Entretien avec Albert ALI - Partie 3/3

Un peu de musique : Elendil

Voici l'album Elendil "Sur les toits" paru en 1997 :

01 - Sur les toits.mp3 :






02 - Pierre Chausson.mp3 :






03 - Hotel des verrous.mp3 :






04 - Père Noël.mp3 :






05 - Bourgeois, nouveaux riches et décadents.mp3




jeudi 11 février 2010

Alain Soral - Conférence “La France, l’Islam et les Banlieues face à l’Empire Mondialiste”.

Une analyse intéressante sur le sujet.
Si sa résistance contre l'Empire Mondialiste est légitime et son idéologie d'assimilation des musulmans également, je pense que la priorité pour retrouver certaines valeurs dans les banlieues n'est pas l'institution formelle d'un Islam de France, qui est très importante certes mais ne constitue pas LA solution aux problèmes de conflits de civilisations. En effet, il faut (en conservant 1905 car la séparation du temporel et du spirituel est une bonne chose) rétablir la France catholique. En tant que religion majoritaire et soutenue par le gouvernement en puisant ses fondements en cohérence avec les grands principes chrétiens (Si le Vatican et l'Etat sont séparés, ils travaillent en complémentarités). Cela induit la cessation du processus de l'empire dans sa forme la plus étendue qui est l'actuelle, qui touche tout les niveaux (sociologique, théologique, philosophique, économique, politique...), pour aller vers une organisation plus traditionnelle (famille, nation, artisanat, valeurs relationelles...ETC). Cela me semble être la priorité (même pour les mecs des banlieues qui crachent sur une France qui n'a plus de valeurs), pour ensuite appliquer les théories justes de Soral sur l'Islam, le sionisme et l'immigration. Attention, si je pense que le patriotisme est à retrouver pour tout les Français quelque soit leur religion, et que j'appuie une approche nouvelle, l'explication de Soral sur l'Islam (et ses autres sujets d'ailleurs), est à appliquer bien sûr en urgence mais est incomplète.

Notons que "catholique" veut dire, en grec "Universel". C'est son étymologie même, et l'espoir de la Foi catholique est possible partout en France, même dans ses banlieues difficiles (dit en connaissance de cause!).

Voici les solutions pour la France, pour éviter la guerre civile en approche sur le choc de deux civilisations.



Alain Soral - conférence de Vaulx-en-Velin - Partie 1/3


Alain Soral - conférence de Vaulx-en-Velin - Partie 2/3


Alain Soral - conférence de Vaulx-en-Velin - partie 3/3

Je reproche néanmoins les arguments théologiques de Vatican II qui laissent à désirer. En effet, elle ne s'inscrit pas dans une politique fidèle au Système, mais elle est purement théologique (même si elle prend en compte la société moderne). Je suis en accord avec celle-ci, car elle découle en l'Eglise dont j'ai pleinement confiance.

mardi 9 février 2010

Voici notre malheureuse France

Bienvenue en Israël mes amis. La notion d'identité nationale n'existe que pour une seule et même race : celle d'Israël. Voici (on s'y méprendrais), un discours de notre "premier ministre" "français". Non, cela ne se passe pas en Israël, mais bien en France, à des personnes censées être Françaises. Stop à la prostitution de la France, devenue courtisane d'Israël!

Je vous laisse regarder la discussion de François Fion avec le Crif, machine de guerre sioniste gouvernant objectivement la France :


François Fillon devant le CRIF / Le Discours

Un peu de musique : Goldofaf

Goldofaf n'initie pas le Rap Identitaire Français, car il en existait avant (citons contre-invasion, ou basic celtos), mais c'est l'innovateur d'un rap beaucoup plus pro, catholique-conservateur et nationaliste contre-révolutionnaire. Son premier clip en 2007 était une reprise et de Sniper "Gravé dans la roche", que j'ai intégrée en 6ème position ici dans son album que voici : Génération FAF.

Goldofaf a le mérite de se battre pour de vraies causes, car lui défend la nation, dénonce le génocide vendéen, et dénonce l'avortement, le plus grand fléau moderne, dans sa musique : la voix des innocents :

01 - Génération FAF.mp3






02 - A la jeunesse de France.mp3






03 - Souvenir Vendéen.mp3






04 - La voix des innocents.mp3






05 - Hommage à Rex.mp3






06 - Gravé dans la Roche.mp3




Thierry Ardisson interviewe Konk!!

Voici une vieille vidéo assez impressionnante... Un dinosaure médiatique : Dans les années 90, du temps où la Liberté d'expression avait un goût délicat dans toute les bouches, Ardisson interview le dessinateur Konk pseudonyme de Laurent Fabre), qui était très politiquement incorrect. En effet, Konk ne cache pas sa sympathie pour Klaus Barbie ou Robert Faurisson. Il publiera par la suite ses dessins dans National-Hebdo et Minute, journaux d'extrêmes droite.
C'était vraiment une autre époque!

Frédéric Taddeï dénonce l’absurdité des lois anti-révisionnistes

Liberté d'opinion et lois anti-révisionnistes? L'Histoire peut partout être transformée et malmenée, mais une parcelle floue et étrange reste, de façon intransigeante, interdite à l'analyse et l'étude : la Shoah.

Frédéric Taddeï, animateur de l’émission Ce soir ou jamais sur France 3, a récemment osé tenir des positions très anticonformistes sur le dossier du révisionnisme … Sans pousser le bouchon trop loin, les sous-entendus étaient bel et bien présents sur le plateau de Pif Paf (Paris Première) … Bien qu’il ne s’agisse pas d’un camarade politique, ce ne devait néanmoins pas être un hasard qu’il soit l’un des rares animateurs à oser encore inviter de temps en temps des personnalités infréquentables comme Alain Soral ou Dieudonné


Frédéric Taddeï sur le négationnisme

vendredi 5 février 2010

Le colonialisme américain

La causerie du jour sur apostrophe est consacrée au colonialisme intellectuel américain, en compagnie de Jean CAU, (romancier, polémiste, journaliste, pamphlétaire), Jean DUTOURD, (romancier), Philippe LABRO, et Jean-François REVEL, (bourgeois atlantiste de gauche).

Entretien avec Jean CAU à propos de son livre « Pourquoi la France ». Il explique comment il est devenu gaulliste. Il sent la France menacée par les Etats-Unis mais se défend d’être anti-américain. Jean DUTOURD donne son point de vue sur l’influence de la culture américaine en France. Débat autour de l’identité française, de la sociéte américaine, de son influence et de ses relations avec l’Europe.


Le colonialisme américain

mardi 2 février 2010

Un peu de musique : Trouble Makers

Trouble Makers est un groupe de Rock Identitaire Québécois. Son deuxième Album Pax Americana (2000) :

01 - Américanisés.mp3






02 - Crime contre l'Humanité.mp3






03 - L'Ordre Tragique.mp3






04 - Un Bon Exemple.mp3






05 - Pax Americana.mp3






06 - L'insurrection (1837).mp3






07 - Péril Vert.mp3






08 - Notre Etendard.mp3






09 - Chevalier des Temps Modernes.mp3






10 - Rock contre l'Impérialisme.mp3




lundi 1 février 2010

"Z comme Zemmour"

Eric Zemmour vous donne désormais rendez-vous sur l'antenne de RTL. Chaque jour de la semaine, le chroniqueur s'invite dans la matinale de Vincent Parizot pour marquer de la pointe de sa plume l'actualité du jour. "Z comme Zemmour", c'est du lundi au vendredi à 7h15.

Zemmour et sa plume bien trempée dérangent les bobos intellectuels. Ici, il fait acte de résistance, selon la citation Orwellienne : "En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire?".

En 3 minutes 16 secondes, Zemmour rétablit la juste position du pape Pie XII face au nazisme, ses actes en privée pour sauver les Juifs, et ses actes ou paroles en public pour sauver les catholiques.

Rions un peu...

Un peu d'humour, car, comme le dit si bien Dieudonné : "C'est tout ce qu'il nous reste".

Devant les flots envahissants d'anathèmes injustifiés qui ont décriés Benoît XVI et ses propos déformés médiatiquement sur le préservatif, voici une nouvelle polémique tout aussi grave. (Texte ironique mais qui relève bien le pathos utilisé dans ce genre de cas) :

“Il fait beau!” a déclaré Benoît XVI

A son retour à Rome, par une belle après-midi ensoleillée, le Pape aurait confié à une journaliste : “Il fait beau aujourd’hui !” Ces propos ont aussitôt soulevés dans le monde entier une immense émotion et alimentent une polémique qui ne cesse de grandir.

Quelques réactions :


Le maire de Bordeaux : “Alors même que le pape prononçait ces paroles, il pleuvait à verse sur Bordeaux ! Cette contre-vérité, proche du négationnisme, montre que le pape vit dans un état d’autisme total. Cela ruine définitivement, s’il en était encore besoin, le dogme de l’infaillibilité pontificale !”

Le Grand Rabbin de France : “Comment peut-on encore prétendre qu’il fait beau après la Shoah ?”

Le titulaire de la chaire d’astronomie au Collège de France : “En affirmant sans nuances et sans preuves objectives indiscutables qu’il “fait beau aujourd’hui”, le pape témoigne du mépris bien connu de l’Église pour la Science qui combat ses dogmes depuis toujours. Quoi de plus subjectif et de plus relatif que cette notion de “beau” ? Sur quelles expérimentations indiscutables s’appuie-t-elle ? Les météorologues et les spécialistes de la question n’ont pas réussi à se mettre d’accord à ce sujet lors du dernier Colloque International de Caracas. Et Benoît XVI, ex cathedra, voudrait trancher, avec quelle arrogance ! Verra-t-on bientôt s’allumer des bûchers pour tous ceux qui n’admettent pas sans réserve ce nouveau décret ? ”

L’Association des Victimes du Réchauffement Planétaire : “Comment ne pas voir dans cette déclaration provocatrice une insulte pour toutes les victimes passées, présentes et à venir, des caprices du climat, inondations, tsunamis, sécheresse ? Cet acquiescement au “temps qu’il fait” montre clairement la complicité de l’Église avec ces phénomènes destructeurs de l’humanité, il ne peut qu’encourager ceux qui participent au réchauffement de la planète, puisqu’ils pourront désormais se prévaloir de la caution du Vatican.”

Le Conseil Représentatif des Associations Noires : “Le pape semble oublier que pendant qu’il fait soleil à Rome, toute une partie de la planète est plongée dans l’obscurité. C’est là un signe intolérable de mépris pour la moitié noire de l’humanité!”

L’Association féministe Les Louves : “Pourquoi “il” fait beau et pas “elle” ? Le pape, une fois de plus s’en prend à la légitime cause des femmes et montre son attachement aux principes les plus rétrogrades. En 2009, il en est encore là, c’est affligeant !”

La Ligue des Droits de l’Homme : “Ce type de déclaration ne peut que blesser profondément toutes les personnes qui portent sur la réalité un regard différent de celui du pape. Nous pensons en particuliers aux personnes hospitalisées, emprisonnées, dont l’horizon se limite à quatre murs ; et aussi à toutes les victimes de maladies rares qui ne peuvent percevoir par leurs sens l’état de la situation atmosphérique. Il y a là, sans conteste, une volonté de discrimination entre le “beau”, tel qu’il devrait être perçu par tous, et ceux qui ressentent les choses autrement. Nous allons sans plus tarder attaquer le pape en justice.”

A Rome, certains membres de la Curie ont bien tenté d’atténuer les propos du pape, prétextant son grand âge et le fait qu’il ait pu être mal compris, mais sans succès jusqu’à présent.

jeudi 28 janvier 2010

La Burqa : Débat entre Alain Minc et Tariq Ramadan

Débat intéressant sur la burqa. Si je me réjouis de la loi qui vient de passer sur l'interdiction de la burqa, je reste très sceptique quant à l'application de celle-ci. De plus, les raisons évoquées pour cette interdiction ne sont jamais les bonnes. En effet, si c'est pour l'"émancipation" de la femme Occidentale, une loi sur la burqa, c'est fait, mais rien sur les femmes à poils dans les magazines, aux vues de tout âge? A quant, dans cette voie de liberté de la femme et de l'image de la femme, des lois sur l'interdiction de la pornographie? Ils ne sont vraiment pas cohérents avec eux-mêmes : s'ils interdisent la burqa pour l'image de la femme, ils devraient interdire de fait le port du string et de la mini-jupe...

Non, les VRAIES raisons, qui font plus peur en effet, mais qui doivent être explicitées, sont culturelles, religieuse...Même civilisationnelles! C'est le problème de l'islamisme en France, qui se pose après 60ans d'immigration non-contrôlée.

Solution? La loi n'est qu'une réponse à une certaine conséquence, mais les causes restent sans cesse telles quelles. Tout les problèmes français sont traités de cette manière. Ici en particulier, en résumé : il faut stopper immédiatement l'immigration massive, retrouver les racines chrétiennes de notre chère France (en conservant la séparation du temporel et du spirituel de 1905), retrouver l'esprit patriote des français pour l'assimilation des populations d'origines étrangères. Arrêter de remuer la colonisation et l'ethnomasochisme, et aller de l'avant. Les "français' d'origines étrangères sont ici maintenant, et il faut chercher des solutions pacifiques. C'est pourquoi, devant les identitaires qui sont pour le renvoi de ces populations, ils sont également pour la guerre civile qui ne pourra y échapper. Maintenant, ils sont là, en France, et il faut en faire des patriotes français, de cette belle France helleno-chrétienne avec toutes ses magnifiques valeurs. Bien entendue, s'il faut appliquer le respect du culte religieux, c'est en clarifiant au niveau national l'appartenance chrétienne intrinsèque à la France. (Cela induit un Islam de France, modérée parce que compatibles avec les valeurs retrouvées, et une radicalité pour couper net les réseaux terroristes)


Alain Minc vs Tariq Ramadan sur la Burqa [itv] FOG 220110

mardi 26 janvier 2010

Un peu de musique : Vae Victis

Vae Victis peut être considérée comme le pionnier du Rock Identitaire Français. Voici leur premier album : Vae Victis

01 - Libres cosaques.mp3






02 - Le retour du Croisé.mp3






03 - Thésée.mp3






04 - L'appel des bois.mp3






05 - Calliope.mp3






06 - Faire Front.mp3






07 - Résistant Gaëlique.mp3






08 - Après la mort, l'éternité.mp3






09 - De près comme de loin.mp3






10 - La fin des temps modernes.mp3






11 - Aurore.mp3




lundi 25 janvier 2010

J.L. Mélenchon ou le maître sophiste

"J'ai toujours été pour l'interdiction du Front National".

Nous attendons, depuis 40 ans d'anathèmes multiples, et devant milles contradictions d'actions concrètes, les explications de tels propos. Le FN ne serait pas un parti politique républicain? Ce serait un parti d'extrême-droite dictatorial, contre la démocratie?
A force de prendre les Français pour des cons, Mr Mélenchon ou autres, la France ne votent plus pour vous. Retrouvez votre Vérité, donc votre Liberté, et ainsi gagner la confiance. C'est pas gagné!
Cet homme préfère sans aucun doute le régime sioniste thalassocratique vétérotestamentaire ultra-libéral, oligarchique, qu'un régime proposé par le FN, vraie démocratie sans manipulation à la base, d'égalité par rapport à l'ethnie, à la religion, à la classe sociale, et enfin une France forte de son indépendance Européenne...


dimanche 24 janvier 2010

La Marche pour la Vie, encourageante!!

Le Dimanche 17 janvier 2010, 25 000 personnes étaient présents sur Paris pour défendre la Vie.

Marche identifiée comme clairement catholique, car défendre la Dignité de la Vie est identifiée directement comme l'apanage des seuls croyants.

Mais, voici deux exemples, qui m'ont réjouis le coeur.

Tout d'abord, la présence d'Egalité et Réconciliation. Ce mouvement transcourant a pour but de créer une ligne d'unité pour le rétablissement de la France. Se qui fait sa force, selon moi, c'est son analyse politique dualiste du système et de l'anti-système, et non les traditionnels combats gauche/droite stériles, qui ne correspondent à aucune réalité idéologique, mais comme des pantins jouent sur les différentes actions ou idées qui correspondent tous à l'établissement du système. Ils se servent mutuellement, tout en paraissant tous en conflit. Imposture titanesque et perverse, démasquée par E&R.
Ce mouvement antisioniste aux nombreuses solutions dues à leur analyse précise et juste, est un mouvement en recherche de la Justice, et de la Vérité, comme l'atteste sa présence à la marche pour la Vie. La défense de la Vie est à tout Homme qui se préoccupe de l'avenir de ses enfants, de son pays, de sa planète, à tout Homme qui est contre la Mort.
Ainsi, ce mouvement athée éclectique à compris, par cet engagement, beaucoup de choses.
Bravo à E&R!! :


E&R marche pour la vie

Un autre exemple de courage inattendu, la présence d'une délégation de socialistes pro-Vie. Cet exemple est encore plus significatif du besoin de toute personne pour le Respect de la Vie. Pour la Vie, contre l'infanticide, l'Union est de mise. En effet, que l'on soit athée, musulman, chrétien protestant, catholique, juif, bouddhiste, témoin de Jehovah, franc-maçon, ou encore communiste, marxiste, écologiste, socialiste, nationaliste, fasciste, libéralisme, sioniste ou néocon, il faut nous unir l'espace de ce combat. Il faut que cette cause dépasse la sphère strictement Catholique, et s'engage dans un terrain plus populaire, public, ouvert à tous. Politiquement, religieusement, philosophiquement, métaphysiquement, unissons nos forces pour la Vie, pour l'abolition de la loi Veil!
C'est une cause essentielle :

De l'autre coté, nos élites politique : François Fillon à un meeting de Valérie Pécresse. Il s'adresse à Simone Veil : “Madame, vous êtes pour moi un exemple et un modèle de ce que doivent être les responsables politiques de notre pays, vous êtes l’honneur de notre famille politique.” Des paroles lourdes de sens... :

samedi 23 janvier 2010

Defamation, un film à voir absolument!!

Synopsis : Qu'est-ce que l'antisémitisme, deux générations après l'Holocauste ? Poursuivant son exploration de l'Israël actuel, le réalisateur Yoav Shamir parcourt le monde à la recherche des manifestations modernes de la « plus ancienne haine », et en revient avec quelques exemples saisissants.

Durée du documentaire : 50minutes

Defamation, sous-titré FR, partie 1


Defamation, sous-titré FR, partie 2


Defamation, sous-titré FR, partie 3


Defamation, sous-titré FR, partie 4



Defamation, sous-titré FR, partie 5


Defamation, sous-titré FR, partie 6


Defamation, sous-titré FR, partie 7


Defamation, sous-titré FR, partie 8


Defamation, sous-titré FR, partie 9

Reportage poignant d'un Juif Israëlien nommé Yoav Shamir. Il dénonce une certaine idée d'une identité Juive tout à fait séculière qui porte atteinte à la religion Judaïque.
Parcourant les questionnements officiels des questions sur l'antisémitisme, il découvre le fort lobbie du chantage de la culpabilité (incarné par ADL, Anti-Defamation League - une sorte de LICRA Française - ). Il constate également le ridicule de la paranoïa antisémite, dûe à la manipulation juvénile Israëlienne.

mardi 19 janvier 2010

Un peu de musique : In Mémoriam

In Mémoriam, leur premier album : A travers le temps.

01 - A travers le temps.mp3






02 - Compagnon de route.mp3






03 - A l'aube de l'an 2000.mp3






04 - Michael Collins.mp3






05 - Ballade pour un cadavre.mp3




lundi 18 janvier 2010

La CEREMONIE de remise des QUENELLES d’OR de la SUBVERSION

Voici la première remise des quenelles d'or de la subversion, organisée par Dieudonné. La prochaine sera le 13 juillet 2010.

Nous retrouvons sur scène Pierre Panet et Dieudonné, et en invité : entres autres Kémi Seba, Alain Soral, Ahmed Moualek, Ginette Skandrani.

Ce qui est beau dans cette cérémonie est de voir des personnes qui ont des avis et des idéaux très différents se réunir pour la même chose : la mise en quenelle d'actions authentiquement anti-systèmes. Belle action d'unité solidaire!


Soirée quenenelles (Partie1sur2)


Soirée quenelles (Partie2sur2)

dimanche 17 janvier 2010

La naissance de la philosophie nouvelle

Petit retour sur la nouvelle philosophie qui sévit en Occident.

Émission "Apostrophes" présentée par Bernard PIVOT, le 27 mai 1977.

Le thème de cette émission est "la nouvelle philosophie", et elle rassemble quatre bobos tous autoproclamés philosophe par le système : Maurice CLAVEL, André GLUCKSMANN, et la crème Bernard-Henri LEVY de son livre " La Barbarie à visage humain".
Face à eux, nous retrouvons François AUBRAL et Xavier DELCOURT présentant leur ouvrage dans lequel ils s’insurgent « Contre la nouvelle philosophie ». Pour André GLUCKSMANN et Bernard-Henri LEVY, les nouveaux philosophes sont nés en 1968 et sont anti-marxistes.


http://frenchcarcan.com/

samedi 16 janvier 2010

Eric Besson/Marine le Pen, débat sur l'identité nationale

Jeudi 14 janvier 2010, le système médiatique s'est enfin décidé à inviter Marine le Pen, avec en face Eric Besson.
Fidèle à elle-même, elle reste avec brio droite dans ses paroles sur ce sujet, intègre, et apporte de véritables solutions. Quand à l'adversaire qui sait si bien se morfondre en débilités notoires, répand son inefficacité habituelle et son hypocrisie si bien connue de nos élites française.

C'est avec éloquence contre des malhonnêtes, qu'elle expose sa vision des choses : Résumé en vidéo :


Marine Le Pen face à Eric Besson / Le résumé

Les deux tiers des Français n’ont confiance ni en la droite ni en la gauche pour gouverner


Les deux tiers des Français (67%) n’ont confiance ni en la droite ni en la gauche pour gouverner le pays, selon la première vague du baromètre de la confiance politique réalisé par la Sofres pour le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), Edelman et l’institut Pierre Mendès France, présentée lundi.

Seules 14% des personnes interrogées ont “confiance dans la gauche pour gouverner le pays” et 16% “ont confiance dans la droite”. 3% sont sans opinion.

J'espère que le peuple commence a entrevoir la misère qui lui a été infligée, et que les résultats des élections prochaines vont être en conséquence.

vendredi 15 janvier 2010

Mesurez votre capacité de soumission à l’autorité

Obeissance et irresponsabilité sont les deux mots-clés de la chute d'un paradigme atltruisme chrétien (que l'on a certes jamais atteint complètement, mais y tendre était déjà le chemin du bonheur) et le début de l'immergence dans une espèce d'égrégore mondialiste.


Mesurez votre capacité de soumission à l'autorité

Marine le Pen sur RTL

Marine le Pen répond aux questions (ndlr : questions stupides!) de Jean-Michel Aphatie sur RTL :

"Vous croyez que ce débat va servir le Front National?"
"-Il sert la Vérité".


Marine Le Pen sur RTL (13/01/10)

Personnellement, je me méfie de Marine le Pen car l'intelligence ne se transmet pas de père en fille, et il faut absolument casser cette société héréditaire que ce soit dans la politique, artistique ou autre. Partout les enfants d'une grande figure sont pistonnés et, sans talents, ils prennent la place des potentiels artistes, intellectuels ou autres... Si on est en démocratie, alors assez de cette logique-là!
L'hérédité a donné Jean Sarközy, Eva Green, David Hallyday, Jean-Louis Debré, Michel Sardou, Jean-Paul Belmondo, Julie et Guillaume Depardieu, Charlotte Gainsbourg, Martine Aubry, Benjamin Castaldi...ETC
Et, bien sûr, ne parlons pas des pistons en générales, nous risquerions de tomber comme toujours sur le sionisme, la franc-maçonnerie, ou autres sectes occultes. (ce qui a donné, par exemple, Bernard-Henri Lévy, dont la fille est, bizarrement, justine Lévy).

Toutes ces nouvelles idoles me révoltent, elles ne sont connus non par leurs talent ou intelligence, mais par leurs liens filiaux. Un peu de justice!

Bref, ce n'est qu'une des conséquences de la démocrature actuelle, mais je me méfie instinctivement des filles ou fils de personnages connus.

Quoi qu'il en soit, je reconnais avec Marine le Pen une grande femme. Elle n'englobe pas assez les problèmes actuelles, mais elle a le privilège de prolonger les idées du Front National. De plus, elle apporte des solutions assez convaincantes sur de nombreux problèmes. Notamment, j'apprécie sa vision d'intégration de tout les français, même ceux d'origine étrangère. C'est à dire en faire des patriotes français, de cette France bien entendu helleno-chrétienne. C'est la solution contre la guerre civile qui se profil à l'horizon, même si demain il faudra instituer un islam de France. Elle seule, dans le champ politique, parle de "crise identitaire", facteur très important des problèmes actuels.

mardi 12 janvier 2010

Un peu de musique : FASC

Fasc - 001 : L'atlantide.mp3






Fasc - 01 : Hatikva.mp3






Fasc - 02 : Liberté d'expression.mp3






Fasc - 03 : Ton devoir c'est militer.mp3






Fasc - 04 : Jean-Marie le Pen.mp3






Fasc - 05 : Décadence.mp3






Fasc - 06 : Dieudomania.mp3






Fasc - 07 : Lachez-nous.mp3






Fasc - 08 : Résiste.mp3




L"ouverture sur le monde" dans le programme d'Histoire-Géo


Savez-vous qui est Clovis? Vous, oui, mais vos enfants ne le sauront plus, comme ce qu'est aussi l’Empire mérovingien.
En effet, le programme actuel des 6ème-5ème supprime ces repères identitaires français, pour les remplacer par l’Inde des Guptas ou la Chine des Hans, ainsi que l’empire du Ghana ou l’empire du Mali, ou l’empire Songhaï ou le Monomotapa. [mais qu'est-ce???]

L'éducation nationale franc-maçonne inclut dans le programme d'Histoire-Géo des 5ème de l'SVT et leur connerie de "développement durable". Voici ce qui va remplacer les chapitres du programme en 5ème qui était : L'Afrique, l'Asie et l'Amérique :

I - La question du développement durable
» les enjeux du développement durable
» les dynamiques de la population et le développement durable

II - Des sociétés inégalement développées
» Des inégalités devant la santé (ex: étude d’une pandémie….)
» Des inégalités devant l’alphabétisation
» Des inégalités devant les risques
» La pauvreté dans le monde

III - Des hommes et des ressources
» La question des ressources alimentaires
» La question de l’accès à l’eau
» Gérer les océans et leurs ressources
» Ménager l’atmosphère
» La question de l’énergie

Et une belle perle en éducation civique :
I - Des êtres humains, une seule humanité (dont : Thème 2 : « Les identités multiples de la personne »
Démarches : « On s’appuie sur des exemples de figures littéraires ou sur l’expérience et les représentations des élèves pour montrer que l’identité est à la fois singulière, multiple et partagée ».

A l'heure où le débat sur l'identité nationale fait rage, vos enfants s'instruiront sur les projets mondialistes, et ne sauront répondre, même comprendre, à cette question : Qu'est-ce qu'être Français. Merci de faire confiance à l'éducation nationale qui édifie vos enfants afin que le monde soit meilleure...

SOURCE : Programme d'enseignement d'histoire-géographie-éducation civique pour les classes de sixième, de cinquième, de quatrième et de troisième du collège.

Le Darwinisme

Voici une émission sur le Darwinisme de radio résistance :

Cette vidéo retrace les origines de cette théorie fumeuse et inexacte, son impact actuel et les différents paradoxes et incohérences qu'elle comporte.

dimanche 10 janvier 2010

Théologie de la libération : un groupe de théologiens chrétiens Palestiniens lance un cri d’espérance

Message universel de paix :

Appel vraiment édifiant d'Amour, d'Espérance, de Justice et de Paix. C'est en apparence un peu long et peu faire peur à lire, mais je vous y exhorte vivement devant l'intérêt grandiose d'un tel cri :

Par Sa Béatitude Mgr Michel Sabbah, Sa Grâce Mgr Munib Younan, Son Éminence Mgr Theodosios Atallah Hanna, Rev. P. Jamal Khader, Mgr Rafiq Khoury, Rev. Mitri Raheb, Rev. Naim Ateek, Rev. Yohana Katanacho, Rev. Fadi Diab, Geries S. Khoury, Cedar Duaybis, Nora Kort, Lucy Thaljieh, Nidal Abu El Zuluf, Yusef Daher, Rifat Kassis :

Un groupe de leaders religieux, représentant les principales confessions chrétiennes (à l’exception des Églises évangéliques anglo-saxonnes), demande aux théologiens de ne pas légitimer les injustices faites aux Palestiniens. Ils rappellent le devoir des fidèles de résister au mal et les appellent en particulier à participer au boycott des produits israéliens. En outre, ils dénoncent la définition juive de l’État d’Israël et appellent au respect de tous.

Un moment de vérité : Une parole de foi, d’espérance et d’amour venant du cœur de la souffrance palestinienne

Nous, un groupe de Palestiniens chrétiens, après avoir prié, réfléchi et échangé devant Dieu sur l’épreuve que nous vivons sur notre terre, sous occupation israélienne, nous faisons entendre aujourd’hui notre cri, un cri d’espoir dans l’absence de tout espoir, uni à notre prière et à notre foi en Dieu qui veille, dans sa divine Providence, sur tous les habitants de cette terre. Nous inspirant du mystère de l’amour de Dieu pour tous et de celui de sa présence divine dans l’histoire des peuples et, plus particulièrement, dans celle de notre terre, nous voulons dire aujourd’hui notre parole, comme chrétiens et comme Palestiniens, une parole de foi, d’espérance et d’amour.

Pourquoi maintenant ? Parce que le drame du peuple palestinien est arrivé, aujourd’hui, à une impasse, et que ceux qui peuvent prendre les décisions se contentent de gérer le conflit au lieu d’agir sérieusement pour le résoudre. Cela remplit les cœurs des fidèles de peine et de questionnements : que fait la communauté internationale ? Que font les chefs politiques en Palestine, Israël et dans le monde arabe ? Et, que fait l’Eglise ? Car il ne s’agit pas simplement d’une question politique, mais, plutôt, d’une politique qui détruit la personne humaine. Et cela concerne l’Eglise.

Nous nous adressons à nos frères et sœurs dans nos Eglises ici, dans cette terre. De même que nous adressons notre appel, en tant que Palestiniens et en tant que chrétiens, à nos chefs religieux et politiques, à notre société palestinienne et à la société israélienne, aux responsables de la communauté internationale et à nos frères et sœurs dans les Eglises du monde.

1. La réalité

1.1 “Ils disent ‘Paix ! Paix !’ et il n’y a point de paix” (Jr 6,14). Tous en effet parlent de paix et de processus de paix au Moyen-Orient, alors que tout cela n’est jusqu’à maintenant que pures paroles. Alors que la réalité est l’occupation israélienne des Territoires palestiniens, notre privation de notre liberté et tout ce qui en résulte :

1.1.1 Le mur de séparation, qui a été construit sur les terrains palestiniens, en a confisqué une grande partie, a converti nos villes et nos villages en prisons et en a fait des cantons séparés et dispersés. Gaza, après la guerre cruelle déclenchée par Israël en décembre 2008 et janvier 2009, continue à vivre dans des conditions inhumaines, sous embargo permanent et reste isolée géographiquement du reste des Territoires palestiniens.

1.1.2 Les colonies israéliennes qui nous dépouillent de notre terre, au nom de Dieu ou au nom de la force, contrôlent nos ressources naturelles, surtout l’eau et les terres agricoles, dont elles privent des centaines de milliers de Palestiniens. Elles sont aujourd’hui un obstacle face à toute solution politique.

1.1.3 L’humiliation à laquelle nous sommes soumis chaque jour aux points de contrôle militaires, pour nous rendre à notre travail, à nos écoles ou à nos hôpitaux.

1.1.4 La séparation entre les membres d’une même famille, qui rend la vie familiale impossible pour des milliers de Palestiniens, lorsque l’un des époux n’est pas porteur d’une carte d’identité israélienne.

1.1.5 La liberté religieuse elle-même, à savoir la liberté d’accès aux lieux saints, devient limitée, sous prétexte de sécurité. Les lieux saints de Jérusalem sont inaccessibles à un grand nombre de chrétiens et de musulmans de la Cisjordanie et de Gaza. Les gens de Jérusalem eux-mêmes ne peuvent accéder à leurs lieux saints certains jours de fêtes, de même que certains de nos prêtres arabes ne peuvent entrer à Jérusalem sans difficultés.

1.1.6 Les réfugiés font partie de notre réalité. La plupart d’entre eux vivent encore dans les camps dans des situations difficiles inacceptables pour les êtres humains. Eux, qui ont le droit de retour, attendent ce retour depuis des générations. Quel sera leur sort ?

1.1.7 Les milliers de personnes détenues dans les prisons israéliennes font elles aussi partie de notre réalité. Les Israéliens remuent ciel et terre pour un seul prisonnier, mais ces milliers de prisonniers palestiniens qui croupissent dans les prisons israéliennes, quand verront-ils la liberté ?

1.1.8 Jérusalem est le cœur de notre réalité. Elle est en même temps symbole de paix et signe de conflit. Après que le “mur” a créé une séparation entre les quartiers palestiniens de la ville, les autorités israéliennes ne cessent de la vider de ses habitants palestiniens, chrétiens et musulmans. On leur confisque leur carte d’identité, c’est-à-dire leur droit de résider à Jérusalem. Leurs maisons sont démolies ou confisquées. Jérusalem, ville de la réconciliation, est devenue la ville de la discrimination et de l’exclusion, et donc source de conflit au lieu d’être source de paix.

1.2 Par ailleurs, Israël tourne en dérision le droit international et les résolutions internationales, avec l’impuissance du monde arabe comme de la communauté internationale face à ce mépris. Les droits de l’homme sont violés. Malgré les multiples rapports des organisations locales et internationales des droits de la personne, l’oppression continue.

1.2.1 Les Palestiniens de l’Etat d’Israël, tout en étant des citoyens ayant tous les droits et les devoirs que leur confère la citoyenneté, ont eux aussi subi une injustice historique et ne cessent de souffrir de politiques discriminatoires. Eux aussi attendent d’obtenir tous leurs droits et d’être traités à égalité avec tous les citoyens de l’Etat.

1.3 L’émigration est une autre dimension de notre réalité. L’absence de toute vision ou espoir de paix et de liberté a poussé les jeunes, chrétiens et musulmans, à émigrer. Le pays se voit ainsi privé de sa ressource la plus importante et la plus riche : une jeunesse instruite. La diminution du nombre de chrétiens, en particulier en Palestine, est une des graves conséquences de ce conflit, de l’impuissance et de l’échec aux niveaux local et international à trouver une solution globale au problème.

1.4 Face à cette réalité les Israéliens prétendent justifier leurs actes comme actes de légitime défense. C’est pourquoi l’occupation continue, de même que les punitions collectives et les représailles de toutes sortes contre les Palestiniens. C’est là, à notre avis, une vision renversée des choses. Oui, il y a une résistance palestinienne à l’occupation. Mais, précisément, s’il n’y avait pas d’occupation, il n’y aurait pas de résistance ; il n’y aurait eu non plus ni peur ni insécurité. Voilà ce que nous constatons, et nous appelons les Israéliens à mettre fin à l’occupation. Ils verront alors un nouveau monde, dans lequel il n’y a ni peur ni menaces, mais sécurité, justice et paix.

1.5 La riposte palestinienne face à cette réalité a revêtu de nombreuses formes. Certains ont choisi la voie des négociations : c’est là la position officielle de l’Autorité palestinienne. Mais cela n’a pas fait avancer le processus de paix. D’autres partis politiques ont eu recours à la résistance armée. Israël s’en est servi comme prétexte pour accuser les Palestiniens d’être des terroristes, ce qui lui a permis d’altérer la véritable nature du conflit, le présentant comme une guerre israélienne contre le terrorisme et non comme une résistance palestinienne légitime à l’occupation israélienne.

1.5.1 Le conflit interne entre les Palestiniens, ainsi que la séparation de Gaza du reste des territoires palestiniens n’ont fait qu’aggraver la tragédie. Il convient aussi de noter que bien que la division ait affecté les Palestiniens eux-mêmes, la responsabilité pèse pour beaucoup sur la communauté internationale, car elle a refusé d’accueillir positivement la volonté du peuple palestinien telle qu’elle a été exprimée avec les résultats des élections menées démocratiquement et légalement en 2006.

Encore une fois, nous proclamons que notre parole chrétienne, au milieu de toute notre tragédie, est une parole de foi, d’espérance et d’amour.

2. Une parole de foi

Nous croyons en Dieu, un Dieu bon et juste

2.1 Nous croyons en Dieu, un et unique, créateur de l’univers et de l’humanité, un Dieu bon, juste et aimant toutes ses créatures. Nous croyons que toute personne humaine est créée par Dieu à son image et à sa ressemblance. La dignité de l’être humain provient de celle de Dieu et elle est égale en toute personne humaine. Cela veut dire pour nous, ici et maintenant sur cette terre en particulier, que Dieu nous a créés non pour que nous nous disputions et nous affrontions, mais afin que nous nous connaissions et nous aimions les uns les autres, et pour édifier ensemble cette terre, par notre amour et notre respect mutuel.

2.1.1 Nous croyons en son Verbe éternel, son Fils unique notre Seigneur Jésus Christ, qu’il a envoyé comme Sauveur du monde.

2.1.2 Nous croyons en l’Esprit Saint qui accompagne l’Eglise et l’humanité dans leur cheminement. C’est lui qui nous aide à comprendre les Ecritures, dans les deux Testaments, formant une seule unité, ici et maintenant. C’est lui qui nous révèle la manifestation de Dieu à l’humanité, dans le passé, le présent et l’avenir.

Comment comprendre la Parole de Dieu ?

2.2 Nous croyons que Dieu a parlé à l’humanité, ici, dans notre pays : “Après avoir, à maintes reprises et sous maintes formes, parlé jadis aux Pères par les Prophètes, Dieu, en ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par le Fils qu’il a établi héritier de toutes choses, par qui aussi il a fait les siècles” (Hb 1, 1-2).

2.2.1 Nous, Palestiniens chrétiens, comme tout chrétien dans le monde, nous croyons que Jésus Christ est venu accomplir la Loi et les Prophètes. Il est l’alpha et l’oméga, le début et la fin. Illuminés par lui et guidés par le Saint Esprit, nous lisons les Ecritures, nous les méditons et nous les interprétons, comme le fit Jésus aux deux disciples d’Emmaüs : “Et, commençant par Moïse et parcourant tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toutes les Ecritures, ce qui le concernait” (Lc 24,27).

2.2.2 Le Christ est venu proclamer que le Royaume de Dieu est proche. Il a provoqué une révolution dans la vie et la foi de l’humanité. Il nous a porté un “enseignement nouveau” (Mc 1,27) et une lumière nouvelle pour comprendre l’Ancien Testament et les principaux sujets qui y sont mentionnés et qui ont rapport avec notre foi chrétienne et notre vie quotidienne, tels les promesses, l’élection, le peuple de Dieu et la terre. Nous croyons que la Parole de Dieu est une parole vivante qui jette une lumière nouvelle sur chacune des périodes de l’histoire. Elle manifeste aux croyants ce que Dieu dit ici et aujourd’hui. C’est pourquoi il n’est pas permis de transformer la Parole de Dieu en lettres mortes qui défigurent l’amour et la Providence de Dieu dans la vie des peuples et des personnes. C’est là le défaut des interprétations bibliques fondamentalistes, qui nous portent la mort et la destruction lorsqu’elles figent la Parole de Dieu et la transmettent, comme parole morte, de génération en génération. Cette parole morte est utilisée comme une arme dans notre histoire présente, afin de nous priver de notre droit sur notre propre terre.

La vocation universelle de notre terre

2.3. Nous croyons que notre terre a une vocation universelle. Dans cette vision d’universalité, le concept des promesses, de la terre, de l’élection et du peuple de Dieu s’ouvrent pour embrasser toute l’humanité, à commencer par tous les peuples de cette terre. A la lumière des Ecritures Saintes nous voyons que la promesse de la terre n’a jamais été à la base d’un programme politique. Elle est plutôt une introduction au salut universel, et donc le début de la proclamation du Royaume de Dieu sur terre.

2.3.1 Dieu a envoyé à cette terre les patriarches, les prophètes et les apôtres porteurs d’un message universel. Aujourd’hui nous y constituons trois religions, le judaïsme, le christianisme et l’islam. Notre terre est terre de Dieu, comme l’est tout pays dans le monde. Elle est sainte par sa présence en elle, car lui seul est le Très Saint et le sanctificateur. Il est de notre devoir, nous qui l’habitons, de respecter la volonté de Dieu sur elle et de la libérer du mal de l’injustice et de la guerre qui est en elle. Terre de Dieu, elle doit être terre de réconciliation, de paix et d’amour. Et cela est possible. Si Dieu nous a mis, deux peuples, dans cette terre, il nous donne aussi la capacité, si nous le voulons, d’y vivre ensemble, d’y établir la justice et la paix et d’en faire vraiment une terre de Dieu : “Au Seigneur le monde et sa richesse, la terre et tous ses habitants” (Ps 24,1).

2.3.2 Notre présence, en tant que Palestiniens - chrétiens ou musulmans - sur cette terre n’est pas un accident. Elle a des racines profondes liées à l’histoire et à la géographie de cette terre, comme c’est le cas de tout peuple aujourd’hui qui vit sur sa terre. Une injustice a été commise à notre égard, lorsqu’on nous a déracinés. L’Occident a voulu réparer l’injustice qu’il avait commise à l’égard des juifs dans les pays d’Europe, et il l’a fait à nos dépens et sur notre terre. Il a ainsi réparé une injustice en en créant une autre.

2.3.3 De plus, nous voyons certains théologiens occidentaux vouloir donner eux aussi une légitimité théologique et scripturaire à l’injustice commise à notre égard. Selon leurs interprétations, les promesses sont devenues une “menace pour notre existence”, et la “bonne nouvelle” même de l’Evangile est devenue pour nous une “une annonce de mort”. Nous invitons ces théologiens à approfondir leur réflexion sur la Parole de Dieu et à rectifier leurs interprétations, de sorte à voir dans la Parole de Dieu une source de vie pour tous les peuples.

2.3.4 Notre lien avec cette terre est un droit naturel. Ce n’est pas seulement une question d’idéologie ou de théorie théologique. Pour nous, c’est une question de vie ou de mort. Certains ne sont pas d’accord avec nous, et nous traitent même en ennemis pour la seule raison que nous voulons vivre libres sur notre terre. Parce que Palestiniens, nous souffrons à cause de l’occupation de notre terre, et parce que chrétiens, nous souffrons des fausses interprétations de certains théologiens. Face à cela, notre rôle consiste à rester fidèles à la Parole de Dieu, source de vie, non de mort, et à conserver la “bonne nouvelle” comme elle est, “bonne” pour nous et pour tous les hommes. Face à ceux qui menacent notre existence comme Palestiniens, musulmans et chrétiens, par les Ecritures Saintes, nous renouvelons notre foi en Dieu, car nous savons que la Parole de Dieu ne peut pas être pour nous une source de mort.

2.4 Nous déclarons donc que le recours à l’Ecriture Sainte pour justifier ou soutenir des choix ou des positions politiques se fondant sur l’injustice, imposés par un homme à son prochain ou par un peuple à un autre, transforme la religion en idéologie humaine et prive la Parole de Dieu de sa sainteté, de son universalité et de sa vérité.

2.5 Nous déclarons également que l’occupation israélienne des Territoires palestiniens est un péché contre Dieu et contre la personne humaine, car elle prive les Palestiniens des droits humains fondamentaux que Dieu leur a accordés, et défigure l’image de Dieu dans les Israéliens - devenus occupants - comme dans les Palestiniens, soumis à l’occupation. Toute théologie qui prétend justifier l’occupation en se basant sur les Ecritures, la foi ou l’histoire est bien loin des enseignements chrétiens, car elle appelle à la violence et à la guerre sainte au nom de Dieu, le soumettant à des intérêts humains du “moment présent” et déformant son image dans les êtres humains qui subissent une injustice politique et théologique.

3. L’espérance

3.1 Bien qu’il n’y ait apparemment aucune lueur d’espoir, notre espérance reste ferme. La situation présente, en effet, n’annonce aucune solution proche, ni la fin de l’occupation qui nous est imposée. Les initiatives sont certes nombreuses, de même que les congrès, les visites et les pourparlers, mais tout cela n’est suivi d’aucun changement dans notre réalité et nos souffrances. Même la nouvelle position des Etats-Unis, annoncée par le président Obama, et sa volonté manifeste de mettre fin à ce drame, a été incapable d’y apporter un quelconque changement. La réponse israélienne, refusant catégoriquement toute solution, ne laisse aucune place à l’espoir. Malgré cela, notre espérance reste ferme, car nous la tenons de Dieu. Il est bon, tout-puissant et aimant. Sa bonté finira par vaincre un jour le mal dans lequel nous vivons. Saint Paul nous dit : “Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Qui nous séparera de l’amour du Christ ? La tribulation, l’angoisse, la persécution, la nudité, les périls, le glaive ? Selon le mot de l’Ecriture : A cause de toi, l’on nous met à mort tout le long du jour…. aucune créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu” (Rm 8,31.35.36.39).

Que veut dire espérer ?

3.2 L’espérance qui est en nous signifie en tout premier lieu croire en Dieu et, deuxièmement, aspirer malgré tout à un avenir meilleur. Enfin, elle signifie ne pas fonder notre espoir sur des illusions, car nous savons que la solution n’est pas proche. Espérer veut dire être capable de voir Dieu au milieu de l’épreuve et d’agir avec son Esprit en nous. A partir de cette vision nous puisons la force pour persévérer, survivre et nous efforcer de changer notre réalité. Espérer veut dire ne pas se résigner devant le mal, mais dire non à l’oppression et à l’humiliation, et continuer à résister au mal. Nous ne voyons que destruction dans le présent et dans l’avenir ; nous voyons la tyrannie du plus fort et sa volonté d’imposer davantage de séparation raciste et de promulguer des lois qui bafouent notre dignité et notre existence. Nous voyons aussi perplexité et division parmi les Palestiniens. Cependant, si, aujourd’hui, nous résistons et agissons de toutes nos forces, peut-être que la ruine qui se dessine à l’horizon n’aura pas lieu.

Signes d’espérance

3.3 L’Eglise - ses chefs et ses fidèles - sur cette terre, montre de nombreux signes d’espérance, malgré sa faiblesse et ses divisions. Nos communautés paroissiales sont vivantes. Les jeunes y sont des messagers actifs pour la justice et la paix. Outre l’engagement des personnes, les institutions diverses des Eglises font de la présence chrétienne une présence active, de service, de prière et d’amour.

3.3.1 Parmi les signes d’espérance, il y a les nombreux centres locaux de théologie, qui ont un caractère social et religieux, dans toutes nos Eglises. Le caractère œcuménique, malgré certaines hésitations, se manifeste de plus en plus dans les rencontres entre les différentes familles d’Eglises.

3.3.2 Les nombreux dialogues interreligieux sont aussi autant de signes d’espérance, notamment le dialogue islamo-chrétien, au niveau des responsables comme au niveau d’une partie du peuple. Toutefois, il faut savoir que le dialogue est une longue marche et un effort qui se perfectionne jour après jour, en vivant les mêmes épreuves et les mêmes attentes. Le dialogue existe aussi entre les trois religions - judaïsme, christianisme et islam - et nombre d’autres dialogues ont lieu aux niveaux académique ou social. Tous ces dialogues s’efforcent d’abattre les murs qu’impose l’occupation et de s’opposer à la déformation de l’image de l’autre dans le cœur de ses frères et sœurs.

3.3.3 Parmi les signes les plus importants d’espérance, il faut mentionner la constance des générations qui croient à la justice de leur cause ainsi que la persévérance de la mémoire, qui n’oublie pas la catastrophe, “la nakba” et sa signification. La même prise de conscience est à l’œuvre dans de nombreuses Eglises à travers le monde, qui désirent mieux connaître la vérité sur ce qui se passe ici.

3.3.4 De plus, nous voyons, chez beaucoup de gens, une détermination à dépasser les rancunes du passé. Ils sont prêts à la réconciliation une fois la justice rétablie. Le monde prend conscience de la nécessité de restaurer les droits politiques des Palestiniens. Des voix juives et israéliennes plaidant pour la paix et la justice s’élèvent à cette fin, soutenues aussi par la communauté internationale. Il est vrai que ceux qui sont pour la justice et la réconciliation restent impuissants à mettre fin à l’injustice. Ils représentent cependant une force humaine qui a son importance et pourrait abréger le temps de l’épreuve et rapprocher celui de la réconciliation.

Mission de l’Eglise

3.4 Notre Eglise est une Eglise d’hommes et de femmes qui prient et servent. Leur prière et leur service sont une prophétie qui porte la voix de Dieu dans le présent et l’avenir. Tout ce qui arrive dans notre pays et à toute personne humaine qui l’habite, toutes les épreuves et les espérances, toute injustice et tout effort pour l’arrêter, tout cela est une partie de la prière de notre Eglise et du service de toutes ses institutions. Nous remercions le Seigneur parce qu’elle élève sa voix contre l’injustice, bien que certains voudraient qu’elle reste dans son silence, isolée dans ses dévotions.

3.4.1 La mission de l’Eglise est une mission prophétique qui proclame la Parole de Dieu dans le contexte local et dans les événements quotidiens, avec audace, douceur et amour pour tous. Et si l’Eglise prend un parti, c’est celui de l’opprimé. Elle se tient à ses côtés, de même que Jésus s’est mis du côté du pauvre et du pécheur qu’il a appelé à se repentir, à vivre et à retrouver la dignité que Dieu lui a donnée et dont personne n’a le droit de le priver.

3.4.2 La mission de l’Eglise consiste à annoncer le royaume de Dieu, un royaume de justice, de paix et de dignité. Notre vocation comme Eglise vivante est de témoigner de la bonté de Dieu, et de la dignité de la personne humaine. Nous sommes appelés à prier et à élever notre voix pour annoncer une société nouvelle où les hommes croient en leur dignité et en celle de leur adversaire.

3.4.3 L’Eglise annonce le Royaume de Dieu, qui ne peut être lié à aucun régime terrestre. Jésus dit devant Pilate : “Oui, je suis roi, mais mon royaume n’est pas de ce monde” (cf. Jn 18,36.37). Saint Paul dit : “Le règne de Dieu n’est pas affaire de nourriture ou de boisson, il est justice, paix et joie dans l’Esprit Saint” (Rm 14,17). C’est pourquoi la religion ne soutient et ne défend aucun régime politique injuste. Elle soutient et défend la justice, la vérité et la dignité humaine et essaie de porter la purification nécessaire dans les régimes qui pratiquent l’injustice et violent la dignité de la personne humaine. Le royaume de Dieu ne peut être lié à aucun système politique, car il est plus grand, plus universel que tout système politique en particulier.

3.4.4 Jésus dit : “Le royaume de Dieu est parmi vous” (cf. Lc 17,21). Cette présence en nous et parmi nous est l’extension du mystère de la Rédemption et c’est la présence de Dieu parmi nous et le fait d’en prendre conscience en tout ce que nous faisons ou disons. Devant cette présence divine, nous agissons jusqu’à ce que soit accomplie la justice que nous attendons sur cette terre.

3.4.5 Les dures circonstances qu’a vécues et que vit encore notre Eglise palestinienne l’ont amenée à purifier sa foi et à mieux connaître sa vocation. Nous avons réfléchi sur notre vocation et nous l’avons mieux découverte au milieu de la souffrance et de l’épreuve : aujourd’hui nous portons en nous la force de l’amour, non pas celle de la vengeance ; la culture de la vie, non pas celle de la mort. Ceci est source d’espoir pour nous, pour l’Eglise et pour le monde.

3.5 La Résurrection est le fondement de notre espérance. Jésus est ressuscité, vainqueur de la mort et du mal. Ainsi pouvons-nous, nous aussi, et tous les habitants de cette terre, vaincre le mal de la guerre grâce à elle. Quant à nous, nous resterons une Eglise de témoins, persévérante et agissante sur la terre de la Résurrection.

4. L’amour

Le commandement de l’amour

4.1 Le Christ nous a dit : “Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés” (Jn 13,24). Il nous a déjà montré comment aimer et comment traiter nos ennemis. Il a dit : “Vous avez entendu qu’il a été dit : aimez vos amis et haïssez vos ennemis. Moi, je vous dis : aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent afin de devenir fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et les bons et tomber la pluie sur les justes et injustes” (Mt 5,45-47).

Saint Paul dit : “Ne rendez pas le mal pour le mal” (Rm 12,17) et saint Pierre : “Ne rendez pas mal pour mal, insulte pour insulte. Bénissez au contraire, car c’est à cela que vous êtes appelés, afin d’hériter la bénédiction” (1P 3,9).

La Résistance

4.2 Les paroles de Jésus sont claires. Aimer, voilà ce qu’il nous a donné comme commandement : aimer les amis et les ennemis. Voilà une directive claire, lorsque nous nous trouvons dans des circonstances dans lesquelles nous devons résister au mal, quel qu’il soit.

4.2.1 Aimer c’est voir le visage de Dieu en tout être humain. Toute personne est mon frère et ma sœur. Néanmoins, voir le visage de Dieu en toute personne ne veut pas dire consentir au mal ou à l’oppression de sa part. L’amour consiste plutôt à corriger le mal et à arrêter l’oppression.

L’injustice imposée au peuple palestinien, c’est-à-.dire l’occupation israélienne, est un mal auquel il faut résister. C’est un mal et un péché auquel il faut résister et qu’il faut écarter. Cette responsabilité incombe tout d’abord aux Palestiniens eux-mêmes qui subissent l’occupation. L’amour chrétien en effet appelle à la résistance à l’occupation, mais l’amour met fin au mal, en prenant les voies de la justice. Elle incombe ensuite à la communauté internationale, car la légitimité internationale gouverne aujourd’hui les rapports entre les peuples, et c’est en fin l’oppresseur lui-même qui doit se libérer du mal qui est en lui et de l’injustice qu’il exerce contre les autres..

4.2.2 Lorsque nous passons en revue l’histoire des peuples nous y trouvons des guerres fréquentes. Nous y trouvons la résistance à la guerre par la guerre, et à la violence par la violence. Le peuple palestinien a tout simplement pris la route de tous les peuples, surtout dans les premières phases de sa lutte contre l’occupation israélienne. Mais il a aussi résisté pacifiquement, notamment durant sa première intifada. Avec tout cela, nous voyons que tous les peuples doivent s’engager dans une nouvelle voie dans leurs rapports les uns avec les autres et pour la solution de leurs conflits : éviter les voies de la force militaire et recourir aux voies de la justice. Cela s’impose en premier lieu aux peuples puissants militairement qui exercent l’injustice à l’égard de peuples plus faibles.

4.2.3 Nous disons que notre option chrétienne face à l’occupation israélienne est la résistance ; c’est là un droit et un devoir des chrétiens. Or cette résistance doit suivre la logique de l’amour. Elle doit donc être créative, c’est-à-dire qu’il lui faut trouver les moyens humains qui parlent à l’humanité de l’ennemi lui-même. Le fait de voir l’image de Dieu dans le visage de l’ennemi même et de prendre des positions de résistance à la lumière de cette vision est le moyen le plus efficace pour arrêter l’oppression et contraindre l’oppresseur à mettre fin à son agression et, ainsi, atteindre le but voulu : récupérer la terre, la liberté, la dignité et l’indépendance.

4.2.4 Le Christ nous a donné un exemple à suivre. Nous devons résister au mal, mais il nous a enseigné de ne pas résister au mal par le mal. C’est un commandement difficile, surtout lorsque l’ennemi s’obstine dans sa tyrannie et persiste à nier notre droit à exister ici dans notre terre. C’est un commandement difficile. Mais c’est le seul qui peut tenir tête aux déclarations claires et explicites des autorités israéliennes refusant notre existence ou à leurs divers prétextes pour continuer à nous imposer l’occupation.

4.2.5 La résistance au mal de l’occupation s’insère donc dans cet amour chrétien qui refuse le mal et le corrige. C’est une résistance à l’injustice sous toutes ses formes et avec les moyens qui rentrent dans la logique de l’amour. Nous investissons toutes nos énergies pour faire la paix. Nous pouvons recourir à la désobéissance civile. Nous résistons, non par la mort, mais par le respect de la vie. Nous respectons et vénérons tous ceux qui ont donné leur vie pour la patrie. Et nous disons aussi que chaque citoyen doit être prêt à défendre sa vie, sa liberté et sa terre.

4.2.6 L’appel lancé par des organisations civiles palestiniennes, des organisations internationales, des ONG et certaines institutions religieuses aux individus, entreprises et Etats en faveur d’un boycott économique et commercial de tout produit de l’occupation, s’insère dans la logique de la résistance pacifique. Ces campagnes de soutien et de solidarité doivent se faire avec courage, tout en proclamant sincèrement et clairement que leur but n’est pas de se venger de qui que ce soit, mais de mettre fin au mal qui existe, pour en libérer l’oppresseur et l’opprimé. L’objectif est d’affranchir les deux peuples des positions extrémistes des différents gouvernements israéliens, afin de parvenir enfin à la justice et à la réconciliation. Avec cet esprit et cette action, nous finirons par arriver à la solution tant attendue, comme cela s’est réalisé en Afrique du Sud et pour d’autres mouvements de libération dans le monde.

4.3 Par notre amour nous dépassons les injustices pour jeter les bases d’une nouvelle société, pour nous et pour nos adversaires. Notre avenir et le leur ne font qu’un : ou bien un cercle de violence dans lequel nous périssons ensemble, ou bien une paix dont nous jouissons ensemble. Nous invitons les Israéliens à renoncer à leur injustice à notre égard, à ne pas déformer la vérité de l’occupation en prétendant lutter contre le terrorisme. Les racines du “terrorisme” sont l’oppression de la personne humaine et le mal de l’occupation. Il faut que cela disparaisse si vraiment il y a une volonté sincère de mettre fin au “terrorisme”. Nous invitons les Israéliens à être partenaires de paix et non partenaires dans un cycle de violence sans fin. Ensemble, nous résistons au mal, celui de l’occupation, et celui du cycle infernal de la violence.

5. Appel à nos frères et sœurs dans la foi

5.1 Nous sommes aujourd’hui tous dans l’impasse, et nous nous trouvons face à un avenir menaçant. Notre parole à nos frères et sœurs dans la foi est une parole d’espoir, de patience, de persévérance, et d’un effort toujours renouvelé pour préparer un avenir meilleur. Une parole qui nous dit à tous : nous sommes, dans cette terre, porteurs d’un message, et nous continuerons à le porter, même entre les épines, le sang et les difficultés quotidiennes. Nous mettons notre espoir en Dieu. C’est lui qui nous accordera la paix à l’heure qu’il voudra. Mais en même temps nous agissons. Avec lui et selon sa volonté divine, nous continuons d’agir, de construire, de résister au mal et de rapprocher l’heure de la justice et de la paix.

5.2 Nous leur disons : C’est un temps de pénitence, qui nous ramène à la communion de l’amour avec tout souffrant, avec les prisonniers, les blessés, ceux qui ont été atteints d’un handicap pour un temps ou pour toujours, avec les enfants qui ne peuvent vivre leur enfance, avec tous ceux qui pleurent quelqu’un qui leur est cher. La communion de l’amour dit au croyant en esprit et en vérité : mon frère est prisonnier, je suis donc moi prisonnier. Mon frère a sa maison démolie, c’est ma maison qui est démolie. Mon frère a été tué, c’est moi qui ai été tué. Nous faisons face aux mêmes défis. Nous sommes partie prenante de tout ce qui s’est passé et se passe encore. Peut-être que nous nous sommes tus, nous, fidèles ou chefs d’Eglises, alors qu’il fallait élever la voix pour condamner l’oppression et partager l’épreuve. C’est maintenant un temps de pénitence, pour le silence, l’indifférence, le manque de communion, ou parce que nous n’avons pas été fidèles à notre témoignage dans cette terre alors nous avons choisi d’émigrer, ou parce que nous n’avons pas assez réfléchi et agi pour arriver à une vision nouvelle qui nous unit alors nous nous sommes divisés, donnant un contre témoignage, affaiblissant ainsi notre parole. Une pénitence, pour nous être préoccupés de nos institutions aux dépens de notre message, et pour cela nous avons fait taire la voix prophétique que l’Esprit donne aux Eglises.

5.3 Nous invitons les chrétiens à résister dans ces temps difficiles, comme nous l’avons fait à travers les siècles et la succession des Etats et des gouvernements. Soyez patients, constants, pleins d’espoir et remplissez de cet espoir le cœur de tout frère et de toute sœur qui partage avec vous la même difficulté. Soyez “toujours prêt à répondre à quiconque demande raison de l’espérance qui est en vous” (1P 3,15). Soyez toujours actifs, partageant tous les sacrifices que requiert la résistance selon la logique de l’amour, afin de triompher de l’épreuve que nous endurons.

5.4 Notre communauté est petite, mais notre mission est grande et importante. Le pays a un grand besoin d’amour. Notre amour est un message pour les musulmans, pour les juifs et pour le monde.

5.4.1 Notre message aux musulmans est un message d’amour et de convivialité et un appel à rejeter le fanatisme et l’extrémisme. C’est aussi un message pour le monde, pour lui dire que les musulmans ne sont pas un objet de combat ou un lieu de terrorisme, mais un but de paix et de dialogue.

5.4.2 Notre message aux juifs leur dit : “ Si, dans le passé récent, nous nous sommes combattus, et aujourd’hui encore nous ne cessons de nous combattre, nous sommes cependant capables d’amour et de vie ensemble, aujourd’hui et demain. Nous sommes capables d’organiser notre vie politique avec toutes ses complexités selon la logique et la force de l’amour, une fois l’occupation terminée et la justice rétablie.”

5.4.3 La parole de foi dit à tous ceux qui sont engagés dans l’action politique : l’homme n’est pas créé pour haïr. Il n’est pas permis de haïr. Il ne vous est pas permis de tuer ni de vous faire tuer. La culture de l’amour est la culture de l’acceptation de l’autre. Par elle, la personne atteint sa propre perfection, et la société réalise sa stabilité.

6. Appel aux Eglises du monde

6.1. Notre appel aux Eglises du monde est d’abord l’expression de notre reconnaissance pour leur solidarité, par leur parole, leur action et leur présence parmi nous. C’est une parole d’appréciation pour la position de plusieurs Eglises et chrétiens qui soutiennent le droit du peuple palestinien à son auto-détermination. C’est aussi un message de solidarité avec ces Eglises et ces chrétiens qui souffrent parce qu’ils défendent le droit et la justice.

Mais c’est aussi un appel à la conversion et à la révision de certaines positions théologiques fondamentalistes qui soutiennent des positions politiques injustes à l’égard du peuple palestinien. C’est un appel à prendre le parti de l’opprimé, à faire en sorte que la Parole de Dieu reste une annonce de bonne nouvelle pour tous, et à ne pas la transformer en une arme qui tue l’opprimé. La Parole de Dieu est une parole d’amour pour toutes ses créatures. Dieu n’est l’allié de personne contre personne. Il n’est pas non plus l’adversaire avec l’un face à l’autre. Il est le Seigneur de tous. Il aime tous, il demande justice à tous et il donne ses mêmes commandements à tous. C’est pourquoi nous demandons aux Eglises de ne pas donner une couverture théologique à l’injustice dans laquelle nous vivons, c’est-à-dire le péché de l’occupation qui nous est imposée. La question que nous adressons aujourd’hui à nos frères et sœurs dans toutes les Eglises est la suivante : pouvez-vous nous aider à retrouver notre liberté ? Ainsi seulement vous aiderez les deux peuples de cette terre à parvenir à la justice, à la paix, à la sécurité et à l’amour.

6.2 Pour comprendre notre réalité, nous disons aux Eglises : venez et voyez. Notre rôle consiste à vous faire connaître la vérité et à vous accueillir comme pèlerins qui viennent pour prier et remplir une mission de paix, d’amour et de réconciliation. Venez connaître les faits et découvrir les gens qui peuplent cette terre, Palestiniens et Israéliens.

6.3 Nous condamnons toute forme de racisme, religieux ou ethnique, y compris l’antisémitisme et l’islamophobie et nous vous invitons à condamner tout racisme et à vous y opposer fermement de quelque façon qu’il se manifeste. Avec cela, nous vous invitons à dire une parole de vérité et à prendre des positions de vérité en ce qui concerne l’occupation du Territoire palestinien par Israël. Et, comme nous l’avons déjà dit, nous voyons dans le boycottage et le retrait des investissements un moyen non violent pour atteindre la justice, la paix et la sécurité pour tous.

7. Appel à la communauté internationale

Nous demandons à la communauté internationale de cesser la pratique “des deux poids deux mesures” et d’appliquer à toutes les parties les résolutions internationales qui ont trait à la question palestinienne. Car l’application de la loi internationale aux uns et sa non-application aux autres laisse la porte grande ouverte à la loi de la jungle. Cela justifie aussi les prétentions de groupes armés et de nombreux pays qui disent que la communauté internationale ne comprend que le langage de la force. Nous vous invitons aussi à écouter l’appel des organisations civiles et religieuses mentionnées plus haut pour commencer à appliquer à l’égard d’Israël le système des sanctions économiques et du boycott. Nous le répétons encore une fois, il ne s’agit pas de se venger, mais de parvenir à une action sérieuse pour une paix juste et définitive, qui mette fin à l’occupation israélienne des Territoires palestiniens et d’autres territoires arabes occupés, et qui garantisse la sécurité et la paix à tous

8. Appel aux chefs religieux juifs et musulmans

Nous adressons enfin un appel aux chefs religieux et spirituels, juifs et musulmans, avec qui nous partageons la même vision : toute personne humaine est créée par Dieu et tient de lui la même dignité. D’où l’obligation de défendre l’opprimé et la dignité que Dieu lui a accordée. Ainsi, nous nous élevons ensemble au-dessus des positions politiques qui ont échoué jusqu’à maintenant et continuent à nous mener dans les voies de l’échec et de l’épreuve. En effet, les voies de l’Esprit sont différentes de celles des pouvoirs de cette terre, car “les voies de Dieu sont toutes miséricorde et vérité” (Ps 25/24,10).

9. Appel à notre peuple palestinien et aux Israéliens

9.1 C’est un appel à voir le visage de Dieu en chacune de ses créatures, et à aller au-delà des barrières de la peur ou de la race, pour établir un dialogue constructeur, non pour persister dans des manœuvres qui n’en finissent jamais et qui n’ont pour but que de maintenir la situation telle qu’elle est. Notre appel vise à parvenir à une vision commune bâtie sur l’égalité et le partage, non sur la supériorité, ni sur la négation de l’autre ou l’agression, sous prétexte de peur et de sécurité. Nous disons que l’amour est possible et que la confiance mutuelle est possible. Donc, la paix aussi est possible, tout comme la réconciliation définitive. Ainsi la sécurité et la justice pour tous se réaliseront-elles.

9.2 Le domaine de l’éducation est important. Il faut que les programmes d’éducation fassent connaître l’autre tel qu’il est et non à travers le prisme de la querelle, de l’hostilité ou du fanatisme religieux. En fait, les programmes de l’éducation religieuse et humaine sont aujourd’hui empreints de cette hostilité Il est temps de commencer une éducation nouvelle qui fait voir le visage de Dieu dans l’autre et qui dit que nous sommes capables de nous aimer les uns les autres et de construire ensemble notre avenir de paix et de sécurité.

9.3 Le caractère religieux de l’Etat, qu’il soit juif ou musulman, étouffe l’Etat, le tient prisonnier dans des limites étroites, en fait un Etat qui préfère un citoyen à l’autre et pratique l’exclusion et la discrimination entre ses citoyens. Notre appel aux juifs et aux musulmans religieux est le suivant : que l’Etat soit pour tous ses citoyens, bâti sur le respect de la religion, mais aussi sur l’égalité, la justice, la liberté et le respect du pluralisme, non sur la domination du nombre ou de la religion.

9.4 Aux dirigeants palestiniens, nous disons que les divisions internes ne font que nous affaiblir et augmenter nos souffrances, alors que rien ne les justifie. Pour le bien du peuple, qui passe avant celui des partis, il faut y mettre fin. Nous demandons à la communauté internationale de contribuer à cette union et de respecter la volonté du peuple palestinien librement exprimée.

9.5 Jérusalem est la base de notre vision et de toute notre vie. Elle est la ville à laquelle Dieu a donné une importance particulière dans l’histoire de l’humanité. Elle est la ville vers laquelle tous les peuples s’acheminent et où ils se rencontrent dans l’amitié et l’amour en présence du Dieu un et unique, selon la vision du prophète Esaïe : “Il arrivera dans la suite des temps que la montagne de la maison de Dieu sera établie en tête des montagnes et s’élèvera au-dessus des collines. Alors toutes les nations afflueront vers elle…. Il jugera entre les nations, il sera l’arbitre de peuples nombreux. Ils briseront leurs épées pour en faire des socs et leurs lances pour en faire des serpes. On ne lèvera plus l’épée nation contre nation, on n’apprendra plus à faire la guerre” (Is 2, 2-5).

C’est sur cette vision prophétique et sur la légitimité internationale concernant l’ensemble de Jérusalem – habitée aujourd’hui par deux peuples et trois religions - que doit se fonder toute solution politique. C’est le premier point à traiter dans les pourparlers, car la reconnaissance de sa sainteté et de sa vocation sera une source d’inspiration pour la résolution de l’ensemble du problème, qui relève de la confiance mutuelle et de la capacité à construire une “nouvelle terre” sur cette terre de Dieu.

10. Espérance et foi en Dieu

10. En l’absence de tout espoir, nous faisons entendre aujourd’hui notre cri d’espérance. Nous croyons en un Dieu bon et juste. Nous croyons que sa bonté finira par triompher sur le mal de la haine et de la mort qui règnent encore sur notre terre. Et nous finirons par entrevoir une “terre nouvelle” et un “homme nouveau”, capable de s’élever par son esprit jusqu’à l’amour de tous ses frères et sœurs qui habitent cette terre.

Sa Béatitude Mgr Michel Sabbah

Patriarche latin de Jérusalem (1987-2008). Président de Pax Christi International (1999-2007). Grand Prieur de l’Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem